Aibd – Amadou Sall: « Macky Sall a fait une croix sur Me Wade… Les Sénégalais en feront de même sur lui »

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« Le Président Maky Sall a baptisé un enfant dont il n’est pas l’auteur« , regrette l’ancien ministre libéral et président de la délégation du comité Directeur du Parti Démocratique Sénégalais (Pds). Me Amadou Sall refait surface et réagit, de nouveau, sur la polémique qui entoure l’Aibd. Le cas Khalifa Sall a aussi été évoqué par le proche de Wade.

« Avec cette inauguration, le président Maky Sall a baptisé un enfant dont il n’est pas l’auteur« , selon Me Amadou Sall qui considère que Maky SALL, en tant que père putatif, s’est permis d’oublier le père biologique de cette infrastructure. Il affirme ainsi, selon le principe de la logique que « c’est bien de baptiser les enfants d’autrui, mais qu’on ne mette quand même pas une croix sur le concepteur…

« , peste-t-il dans l’As.

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Il poursuit: « Lors de l’inauguration, (Macky Sall) a laissé entendre que l’Etat est une continuité, pendant qu’il omettait Me Abdoulaye Wade, ce visionneur qui mérite le respect des Sénégalais et qui a aussi incarné la volonté du Peuple. Il fait une croix sur Me Wade, mais les Sénégalais feront également une croix sur lui, c’est certain« ,

Revenant sur le cas Khalifa Sall, l’avocat de confier que depuis l’existence du Sénégal, les personnes poursuivies pour les faits de détournement de deniers public bénéficient d’une liberté provisoire dès qu’elles déposent une caution. Contrairement au maire de Dakar. Ce qui, selon lui, en fait une exception. A cet effet, il trouve que la rapidité avec laquelle les décisions ont été prises en une seule semaine, et surtout concernant la liberté provisoire, l’ordonnance de renvoi et la citation, suscite beaucoup d’interrogation.

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« Quand la justice fonctionne de ce pas aussi rapide pour le cas d’un seul individu, nous avons le droit d’être inquiets. Nous nous sentons tous en liberté provisoire, nous nous sentons très à l’étroit dans cette démocratie où l’indépendance de la justice est très malmenée. Notre justice vit, depuis 2012, les pages les plus sombres et les plus tristes de son histoire« , regrette M. Amadou Sall.

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