Anta S. Diacko – Police/Citoyen: « Il faut que les Sénégalais se rééduquent »

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Anta Sarr Diacko invite à une rééducation du Sénégalais. Interrogée par nos confrères de EnQûete quotidien, la patronne de la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale, est revenue sur la violence policière notée ces derniers jours. Il s’agit  particulièrement de l’affaire Commissaire Sangharé et du policier « El Capo » présumé meurtrier d’un Jakarman à Thiès.

Pour Mme Anta Sarr Diacko, le rapport entre les services étatiques, privés et  les citoyens doivent être basés sur un respect mutuel. Ainsi, l’ex ministre de la femme ne manquera pas d’inviter les Sénégalais à se « ressaisir », mais aussi à se « rééduquer ».

Il faut un respect mutuel

« Moi, je dis que ce qu’il faut, c’est toujours respecter les corporations. Je suis du corps médical. Je dis toujours que je ne manque jamais de respect à mon patient. J’ai l’habitude de dire à mon assistante, dès qu’un patient met un pied dans le cabinet, il devra sortir d’ici satisfait, jovial, bien que les gens aient toujours peur des chirurgiens-dentistes. Il faut qu’on se respecte et suive ce que nous dictent les textes. Il ne faut pas montrer sa position, son grade, se dire que je suis ministre, député ou délégué général et je dois me permettre de tout faire. Non ! Si on respecte ce que nous dictent les textes, je pense que les problèmes de ce genre ne se poseront pas. Pour acheter un médicament, il faut présenter une ordonnance. Si on n’en a pas, on va voir le médecin. C’est cela qui fera que chacun fera son travail. Il y a beaucoup de choses que les gens font qui ne devraient pas »,

 a indiqué Anta Sarr Diacko

 Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale

« Certes, c’est nous pharmaciens ou dentistes qui donnons cette opportunité aux gens en leur vendant des médicaments sans ordonnance et qui ne devraient pas se faire. C’est nous qui leur avons donné cette habitude. Si depuis le début, nous étions stricts disant que tout médicament qui doit nécessiter la délivrance d’une ordonnance ne peut pas être vendu, je pense que tous les Sénégalais vont le respecter. Mais si certains le font, d’autres pas, il peut toujours y avoir des incompréhensions. Je dis toujours qu’il est bon que les Sénégalais se ressaisissent. Tout cela est un problème d’éducation, de comportement. Il faudra qu’on change de comportement. Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale. Sinon, c’est de l’anarchie totale. On va finir toujours par des dérives et c’est ce qu’il faut éviter. Nous sommes tous des Sénégalais et devons-nous respecter mutuellement » a-t-elle terminé.

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