Assane Diouf au juge : << Je ne vais plus injurier personne >>

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Il a bien changé et certainement, la rigueur du séjour carcéral est passée par là. Hier vendredi, Assane Diouf qui s’est assagi, a arboré le blanc pour montrer qu’il ne faut plus compter sur lui pour << chauffer >> la toile à travers ses live via Facebook. pourtant, hier, pendant un temps, Assane Diouf a voulu continuer à jouer aux durs à cuire, lorsque le juge l’a interpellé en ces termes : << Vous pouvez arrêter d’insulter les gens ? >> et Assane de répondre : << Tant que le combat continue, je ne vais pas arrêter d’injurier.>> Une résistance qui va s’effondrer comme un château de cartes, lorsque le juge, devenu menaçant, l’a rappelé à l’ordre. Une main tendue que Assane Diouf, confus, a saisie aprés avoir expliqué pourquoi il s’en prend toujours au couple présidentiel et à ses proches. Parlant de ses sorties virulentes, Assane les met sur le compte d’une rancune tenace, aprés que l’Etat a << manoeuvré >> pour précipiter son extradition des Etats-Unis. << L’Etat du Sénégal m’a présenté comme un terroriste pour faciliter mon extradition des Etats-Unis. Ma mère vit encore et j’étais aux Etats-Unis pour soutenir ma famille. Pour avoir faciliter mon expulsion des Etats-Unis, j’en veux terriblement à l’Etat >>, a confié Assane Diouf qui ajoute : << Je ne vais plus jamais injurier personne.>>

S’il a promis de ne plus injurier, Assane Diouf a toutefois nié tous les autres délits à lui reprochés. Rejetant tout, il dira ne s’être jamais opposé à son arrestation, mais précise qu’aucun des policiers n’a voulu lui montrer sa carte professionnelle et que ceux qui ont débarqué chez lui à Guédiawaye, peu avant l’aube, étaient tous encagoulés << Je suis sénégalais, mes droits doivent être respectés, ils n’avaient pas à se présenter à mon domicile à cinq heures du matin >>, a-t-il insisté.

Peu convaincu par repentir de celui qui est surnommé << insulteur public n°1 >>, le sustitut du procureur est d’avis que Assane Diouf va encore se signaler. << Il ne va respecter sa promesse >>, a lancé le substitut du procureur qui, eu égard à la gravité des faits, a requis une condamnation à deux ans dont 8 mois ferme.

Une requisition jugée << sévère >> par les avocats de Assane Diouf. Mes Seydou Diagne, Ciré Clédor Ly et Ndeye Fatou Sarr ont unanimement demandé le renvoi des fins de la poursuite sans peine ne dépens. Pour eux, la détention de Assane ne se justifie pas. << C’est une détention arbitraire, des militants de l’Apr se sont illustrés par des propos beaucoup plus virulents sans être inquiétés >>, ont-ils martelé, avant de formuler une demande de mise en liberté provisoire pour leur client. Ce qui a fait bondir de son siège le représentant du parquet qui a opposé son veto. Le tribunal a ainsi rejeté la demande de mise en liberté provisoire avant de fixer le délibéré au 28 janvier prochain.

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