Bara Tall, patron de Jean Lefebvre, attendu à la Dic

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L’homme d’affaires et non moins patron de l’entreprise Jean Lefebvre doit implorer le Ciel de toutes ses forces, pour ne pas se retrouver en pleine nuit. En effet, Actusen.com a appris de sources généralement bien informées que Bara Tall est attendu, d’un moment à l’autre, chez les très craints enquêteurs de la Division des investigations criminelles.

Selon toujours les sources de Actusen.com, qui est en mesure d’écrire sans courir le risque d’être démenti que la convocation du milliardaire est fin prête, le personnel, qui avait porté plainte contre Bara Tall, avait été entendu, durant la période où Khalifa Sall, maire de Dakar, faisait la navette entre son domicile-la Municipalité-et les locaux de la Division des investigations criminelles.

A l’origine de cette convocation du boss de Jean Lefebvre : la plainte des travailleurs du défunt Groupe Com7, qu’il avait licenciés, un beau matin. Au motif de liquidation de l’entreprise. Qualifiée sur tous les toits de pure parodie par les victimes. Pardon, par les mutilés de Bara Tall !

La pilule était d’autant plus difficile à avaler pour ces derniers que l’entreprise restait leur devoir, si l’on en croit leur chef de file, entre 36 et 40 mois d’arriérés de salaires. Ce n’est  pas tout. Parce que quatre personnes, qui suaient sang et eau dans ces conditions de travail surréalistes, avaient fini par quitter ce bas monde.

La faute, à un trop-plein de chagrin, si l’on se file aux ex-agents. Qui, fondant une confiance inébranlable et un espoir à toute épreuve sur la Justice de leur pays, avaient certes plié, mais toujours refusé de rompre. Aussi, avaient-ils porté plainte contre Bara Tall.

Bizarrerie d’une liquidation : mort, le journal Le Populaire ressuscité en l’espace de 48 heures, devient Vox Populi

Le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) avait hérité du dossier. Et menacé, à son tour, d’encadrer et de soutenir les ex-travailleurs du Groupe Com 7, pour poursuivre le richissime homme d’affaires.

Surtout que, au détour d’une conférence de presse, Ibrahima Khalilou Ndiaye avait déclaré à qui voulait l’entendre qu’en procédant à cette «parodie» de liquidation, Bara Tall viole les lois de ce pays.

Aussi bien le Synpics que les victimes croient savoir qu’il ne s’agit ni plus ni moins que d’une parodie de liquidation. D’autant que, mort et étant l’objet d’un enterrement de première classe, Le Populaire s’est ressuscité sous l’appellation de Vox Populi. Ce, en l’espace de 48 heures.

Dans la mesure où, selon toujours le réquisitoire du syndicaliste, il n’y avait pas encore de liquidation, au moment des faits. Mais plutôt une volonté d’échapper au paiement de créances, de salaires.

Aussi, Ibrahima Khalilou Ndiaye interpellait-il l’Etat du Sénégal d’aller plus loin que la désignation d’un liquidateur des entreprises en difficulté.

Aux dernières nouvelles, certains agents, qui ont été visés par le licenciement, ont été, quelques jours plus tard, rappelés. Et il ne resterait qu’une quinzaine d’ex-employés qui continuent de traquer leur ancien patron.

Avant la liquidation, Bara Tall, dans les habits d’un Samba Alaar, avait réhabilité à coup de millions F Cfa, l’Ecole El Hadji Moundiaye Thiaw du quartier Takhikao

A la veille de la liquidation, Actusen.com avait appris, pour s’en émouvoir, qu’au moment où le Groupe Com7 devait des dizaines d’arriérés de salaires à ses employés, le bourreau de ces derniers s’était offert le luxe permissif de procéder à la réhabilitation de l’Ecole élémentaire El Hadji Moundiaye Thiaw du quartier Takhikao à Thiès, dans un style européen et sur fond de gazon synthétique.

Mieux ou pis, c’est selon, Bara Tall avait remis à neuf les douze salles de classes : tables bancs, bibliothèque, salle de conférence de niveau 2, salle informatique de dernière génération, bureau équipé pour le directeur, luxueuses toilettes, poulailler. Les travaux de réhabilitation ont été confiés à Mbaye Gueye, un technicien de l’entreprise de Bara Tall.

Ce dernier est attendu chez les enquêteurs dans un contexte où la Coordination des Associations de Presse envisage de battre le macadam, le 3 Mai pour dénoncer les dangers qui guettent la liberté de presse.

Et pour sensibiliser l’opinion nationale et internationale sur les mesures hardies à prendre dans les meilleurs délais, si on veut réanimer une corporation plongée dans une sorte de mort clinique.

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