Communication présidentielle : Le courroux des « pétro-menteurs »

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Le sentiment le mieux partagé dans le cercle de l’intelligentsia, de la presse nationale et des intellectuels plus généralement, c’est le caractère boiteux du plan de communication peaufiné par le régime de la seconde alternance depuis 2012.C’est pourquoi le Président Macky Sall veut tirer la couverture de son côté, en mettant en place un groupe d’aboyeurs duquel, ses défenseurs les plus connus ont été écartés.

Le droit à l’info violé par la plus haute institution

Une communication taillée sur mesure et qui révèle des mensonges très souvent, le temps éphémère de maquiller l’évidence. Les droits des Sénégalais à l’information sont ainsi violés, même si les plus avertis parviennent, tant bien que mal à disséquer la bonne graine de l’ivraie. C’est aussi un format voulu par le Président Macky Sall qui a manifesté sa préférence étrangère, lorsqu’il s’agit de choisir et d’utiliser des supports de communication pour s’adresser aux compatriotes.

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Contrevérités à la Une

Sur les dépenses de l’Etat, les chantiers et réalisations, la gestion des ressources naturelles, la déclaration de patrimoine, le calendrier républicain, la gestion des inondations et de la sécurité des populations et même sur l’Histoire générale de notre pays, la communication au plus haut sommet est souvent bâtie sur du toc.

Un commando pour redorer le blason du PSE

Récemment, le Président Macky Sall a rassemblé ses débatteurs au palais pour les réarmer, après avoir déploré la cacophonie qui a toujours marqué sa communication. Une décision qui n’a pas fait que des heureux dans le camp présidentiel, car celle-ci a dû générer de la frustration chez certains « répondeurs automatiques » auto-proclamés boucliers du PSE et de son initiateur.

L’exclusion dénoncée

Ces mécontents, dont les noms sont jusque-là tus, ne digèrent toujours d’avoir été privés de participation à cette rencontre, encore moins informés de sa tenue. Il ne faut pas perdre de vue que dans ce contexte de crise de toutes sortes, la défense de la politique du chef de l’Etat, même fondée sur un raisonnement mensonger bien articulé, peut faire l’affaire.

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Le silence des « aboyeurs »

Et le retour de Seydou Gueye au palais est à ranger dans ce registre, au moment où El Hadji Hamidou Kassé quittait son poste de chargé de communication du président de la République, pour avoir dit la « vérité » sur le mouvement des pots-de-vin à travers le compte d’Agritrans. Autant chercher à comprendre pourquoi Moustapha Diakhaté, Me Ousmane Seye et Youssou Touré, entre autres, ont désormais préféré laisser faire, alors qu’ils étaient prompts à monter au créneau sur les plateaux télés et radios, pour défendre des fois l’indéfendable.

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