Confidences renversantes d’un accroc à la drogue dure : “Je consommais une valeur d’1 million 200 mille FCFA en…”

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Ce que semble confirmer Tange Tandian, journaliste et spécialiste des questions people, qui dit avoir tiré la sonnette d’alarme, depuis longtemps. “La drogue est bien présente à Dakar, plus particulièrement dans le milieu de la jet-set. Ce n’est pas accessible à tout le monde, c’est très cher, c’est pourquoi ce sont, le plus souvent, les “fils à papa” qui s’y adonnent”, dit-il, révélant qu’”il y a de grandes personnalités de la place qui la consomment, de célèbres hommes d’affaires du pays”.

Il est toutefois à signaler qu’avant cette récente affaire Hiba Thiam, dans laquelle un trafiquant de drogue est cité, une autre continue de défrayer la chronique dans ce quartier de Dakar. En effet, un autre serveur, du nom d’Ibrahima Ndiaye, en service au Nirvana, a été discrètement cueilli pour trafic de drogue et placé sous mandat de dépôt depuis lors. Tout a commencé lorsque l’Ocrtis a reçu une information faisant état d’un trafic intense de drogue dure au niveau de certaines boites et restaurants huppés des Almadies, d’après Libération.
À la suite de plusieurs mois d’investigations, les enquêteurs découvrent que Ndiaye n’était que la face visible de l’iceberg. Il avait deux “patrons”, des ressortissants anglais, connus au restaurant J’Go.

L’enquête a révélé que ces derniers, devenus subitement introuvables, lui avaient remis, dans un premier temps, un acompte de 19 millions de F Cfa pour acheter de la “marchandise de qualité” destinée à la clientèle des Almadies. Le dossier est en instruction devant le juge du premier cabinet, Samba Sall. Et lors de sa récente audition dans le fond, Ibrahima Ndiaye a dévoilé, dans les détails, le “système ” mis en place aux Almadies par de puissants trafiquants dont les deux ressortissants anglais visés par un mandat d’arrêt international.

En tout cas, pour les jeunes toxicomanes dakarois, aucune dose n’est de trop pour satisfaire leur fort désir d’être aux anges. Cocaïne, héroïne, haschisch, ou encore des injections de drogue, rien n’est en réalité laissé en rade.

“Moi, c’est le fils d’un célèbre milliardaire de la place qui m’avait incitée dans le milieu. Je sortais avec lui, mais tout ce qu’il voulait, c’est de me voir à moitié nue, en train de fumer devant lui. En contrepartie, il m’offrait des chèques de 250 mille à 300 mille. On le faisait presque tous les jours et finalement je suis devenue accro, je prenais tout, je faisais même des injections”, a révélé dans Grand-Angle” sur la 7tv, une ancienne droguée. À l’en croire, la “poudre blanche” coûte excessivement cher et que même un riche drogué accro pourrait devenir pauvre en seulement quelques semaines.

“Il m’arrivait de consommer une valeur d’1 million 200 mille en moins de 4 jours. C’est de l’argent que je récoltais auprès de mon copain blanc. La nuit, je consommais en moyenne 100 mille francs CFA en cocaïne”, témoigne l’ancienne droguée. Qui ajoute, pour le regretter: “Une nuit, j’avais 350 mille en poche, mais le lendemain, je n’avais même de quoi acheter à manger pour le petit déjeuner. Ce jour-là, je voulais me suicider”

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