Cour de justice de la CEDEAO : la raison pour laquelle Karim Wade a été débouté

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Cour de justice de la CEDEAO : la raison pour laquelle Karim Wade a été débouté

Un autre revers pour Karim Meïssa Wade ! L’ancien ministre d’État, qui avait saisi la Cour de justice de la Cedeao pour la violation de ses droits, n’a pas obtenu gain de cause. En fait, il avait contesté le fait de n’avoir pas été inscrit sur la liste des électeurs et de n’avoir pas pu être considéré comme un citoyen pouvant être éligible. En rendant sa décision ce lundi, la juridiction “a estimé qu’il n’y a aucune violation qui a été constatée”. Par conséquent, elle a purement et simplement débouté Karim Wade de toutes ses requêtes.

La Cour de justice de la Cedeao a déclaré les requêtes du fils de l’ancien président de la République Abdoulaye Wade comme mal fondées. Ceci, au motif que, avancent les juges, le Code électoral n’est pas du tout contraire à la Constitution du Sénégal. Ils ont constaté que “l’État du Sénégal n’a pas empêché à Karim Wade de s’adresser à Son Excellence l’Ambassadeur du Sénégal au Koweït pour pouvoir faire un recours gracieux, à partir du moment où la présidente du tribunal d’instance hors classe de Dakar s’était déclarée incompétente”. Un jugement qui a été également confirmé par la Cour suprême.

“Donc, il aurait dû saisir l’ambassadeur. Ce qu’il n’a pas fait. La cour a même soulevé que l’État du Sénégal pouvait ne pas accepter le recours de Karim Wade introduit devant le tribunal départemental de Dakar”, renseigne une source proche du dossier.

En sus, concernant les incompatibilités prévues par le Code électoral, la cour a considéré que cette disposition de l’article L31 peut s’appliquer à tout Sénégalais qui faisait l’objet d’une condamnation pénale. “Cet article n’a pas été élaboré par l’Assemblée uniquement pour Karim Wade, mais pour tout électeur sénégalais. Et, en conséquence, la cour a estimé que toutes les demandes que le requérant avait formulées, étaient mal fondées et que ses droits, en réalité, ont été bien respectés par l’État du Sénégal”, poursuit notre interlocuteur. Qui poursuit que cette décision “correcte rendue permet au monde entier, et aux Sénégalais en particulier, de se rendre compte que, contrairement aux affirmations de Karim Wade, ses droits n’ont jamais été violés et c’est la loi qui a été appliquée”.

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