« L’Etat d’urgence doit se dérouler dans un endroit sécurisé », a rappelé le colonel Simon Ndour. Le commandant de la zone militaire numéro 4, couvrant les régions de Tambacounda et de Kédougou (Est) a annoncé, ce samedi, la mise en place d’un dispositif d’alerte permettant d’identifier d’éventuels points illégaux de passages frontaliers.
Moyens matériels et financiers…
« Pendant la journée, les axes sont occupés par la Police ou la gendarmerie maintenant dans nos patrouilles, nous essayons de voir les points de passages illégaux », assure-t-il à l’Aps que des moyens humains et matériels ont déjà été déployés pour renforcer les unités d’alerte de Kédougou et de Bakel.
Aussi a assuré le colonel Ndour, ils ont « une compagnie d’alerte à Tambacounda, Kédougou et Bakel au niveau des frontières. Nos éléments de la compagnie de Tambacounda bouclent le trafic de la nationale 6 pour sécuriser les entrées et sorties ».
« Quand le peuple est en danger… »
« Toutes les mesures sécuritaires et d’hygiène sont respectées pour réduire les risques de contamination du coronavirus dans les armées. Tout le monde est à distance d’un mètre dans le camp militaire. Il y a un dispositif de prévention dans les cuisines et dortoirs. Il en est de même avec l’arrêt des organisations de rassemblements dans les camps militaires à Tambacounda, Bakel et Kédougou … L’essentiel doit être préservé quand le peuple est en danger », a-t-il rassuré.