Doyna War «Découvrez les conditions d’adhésion de ce groupe Whatsapp »

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«Vip Family» est un groupe fermé sur Whatsapp. Pour l’intégrer, il faut avoir une autorisation des administrateurs. «J’en étais membre, mais je l’ai quitté, parce qu’ils ne parlent que de sexe. Aussi, les membres ne publient que des images obscènes», déclare cette demoiselle dans son Wax aux couleurs vives. «J’ai été ajoutée par un ami. La seule obligation pour être accepté est de se présenter». Le problème des groupes, selon Mamadou Sow, étudiant à l’université de Dakar, est que «chacun peut écrire ce qu’il veut. Parfois, des membres passent outre les thématiques et versent dans les invectives et autres commentaires malveillants». Avec les réseaux sociaux, c’est le délire du matin jusqu’au soir. «Quand je me lève, je me connecte. Dans le bus, je me connecte. Je suis devenu accro aux réseaux sociaux», ajoute pour sa part, Moussa Sène, un habitant de Nord-Foire. Dans sa chemise blanche, le bonhomme, un œil sur sa tablette, revient sur les critères très sélectifs de sa communauté sur Whatsapp. «Je ne suis membre que d’un seul groupe, Play-boy». Ce groupe a la particularité d’être très restrictif. «Comme son nom l’indique, nous ne prenons que les play-boys et les play-girls. Ceux qui souhaitent adhérer à notre communauté doivent poster une photo sexy. Le jury va alors apprécier».

Pour le casting, chaque administrateur a son mot à dire. Après validation, le nouveau membre peut participer à toutes les activités du groupe. «Nous sommes une famille et organisons des rencontres à la plage, en boîte…». «Play-boy» est aussi un espace où se développent des relations intimes entre jeunes filles et garçons, informe Moussa. «Play-boy» est intransigeant sur ses critères de sélection. «Il faut, non seulement, être stylé, mais aussi, avoir un certain niveau intellectuel». Demandez à cette jeune fille qui avait posté une photo de sa sœur pour intégrer le groupe. Moussa éclate de rires et raconte : «Elle nous a tous eus. Elle avait posté une très belle photo de sa sœur. Sans hésiter, un de mes potes administrateur a commencé à lui faire la cour virtuelle. Lorsqu’il l’a enfin rencontrée, il a failli tomber des nues. La jeune fille était l’opposée de sa photo-profil.» Une déconvenue qui a conduit le groupe à revoir ses critères d’adhésion. «Depuis lors, il faut, en sus de la photo, rencontrer les administrateurs, pour être validé». Raison pour laquelle, le nombre d’abonnés au groupe n’atteint pas des sommets. «Nous préférons la qualité à la quantité», se défend Moussa.

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