Au mois de février passé, en marge de la célébration du Magal de Porokhane, Idrissa Seck avait reproché à Macky Sall de ternir « la réputation de Me Abdoulaye au Sénégal, en Afrique et même dans le monde ». Ce qui était perçu comme un énième clin d’œil, de la part du leader de Rewmi, affectant, selon les augures, de se positionner en plan B du pape du Sopi en cas d’invalidation de la candidature de Karim Wade.
C’est dire qu’il y a une variation dans le discours du « fils d’emprunt » envers « le fils biologique ». Depuis son départ du gouvernement en avril 2004, le théoricien du projet supposé de dévolution monarchique du pouvoir, qui a plusieurs fois pris le soin d’épargner le pape du Sopi au moment de décocher ses flèches, n’a jamais, en public, parlé de Karim en ces termes.