Incroyable : A 12 ans il tente de violer une femme de 33 ans

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Les faits se sont déroulés lundi soir à Agen, dans le Lot-et-Garonne (France). Une jeune femme âgée de 33 ans, empruntait la rue de Lille et se dirigeait vers son domicile lorsqu’un garçon s’est jeté sur elle.

Le gamin est un récidiviste

L’adolescent, âgé de 12 ans, l’a plaquée contre le mur et a commencé à se livrer à des attouchements. Alerté par les cris, le compagnon de la victime s’est précipité et est parvenu à maîtriser le jeune agresseur en attendant la police. Emmené au commissariat, l’adolescent n’a pas été placé en garde à vue à cause de son âge, mais il va faire l’objet d’une expertise psychiatrique, car les enquêteurs ont découvert qu’il avait des antécédents.

La délinquance sexuelle

La délinquance sexuelle est un phénomène criminel qui ne laisse pas indifférent. L’opinion publique comme l’ensemble des professionnels du droit s’accordent sur l’horreur des agissements que constituent les actes relevant de cette catégorie. L’idée générale que l’on se fait de l’abuseur sexuel est en général celle d’un homme, adulte, se livrant à des actes déviants sur des mineurs, garçons ou filles, ou sur des femmes.

Une réalité chez les mineurs

Il est difficile d’admettre qu’un adolescent, voire un jeune enfant, puisse s’adonner à des actes d’exhibitionnisme, d’attouchements, d’agressions sexuelles ou de viols sur leurs pairs, ou sur des adultes. L’opinion publique a plutôt tendance à nier la sexualité juvénile, ou à considérer certains comportements comme des jeux initiatiques et non comme des actes méritant une réponse spécifique, qu’elle soit pénale, socio-éducative ou thérapeutique.

Pourtant, la délinquance sexuelle n’est pas l’apanage des adultes. En 2003, une personne sur quatre mis en cause pour un fait de violence sexuelle est un mineur. La part des moins de 18 ans dans les auteurs d’infractions sexuelles mis en causes aurait ainsi augmenté de 70% entre 1996 et 2003, selon l’OND.

Une réalité préoccupante

Il convient de ne pas nier cette réalité, dans l’intérêt du mineur auteur comme des victimes passées et potentielles. Sans stigmatiser systématiquement tout comportement un tant soit peu déviant, il importe de ne pas laisser en dehors d’une intervention socio-éducative et/ou judiciaire des enfants ou adolescents dont les actes s’inscrivent dans une dynamique de déviance sexuelle réelle. Les enquêtes autour de la personnalité de l’individu et les réponses doivent alors s’avérer adaptées à la jeunesse de l’auteur.

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