Le Guinéen gigolo propose des parties de jambes tarifées

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Mamadou Conté propose des parties de jambes en l’air à des femmes moyennant 10 000 frs ! Le ressortissant guinéen a comparu à la barre du tribunal de grande instance de Dakar pour le délit de prostitution et de publication pouvant porter atteinte aux mœurs. Le tribunal, après avoir délibéré, l’a déclaré coupable et condamné à trois mois de prison avec sursis. La pratique devient de plus en plus fréquente sur les réseaux sociaux : beaucoup de jeunes gens font des publications pornographiques ou postent des messages proposant aux femmes des parties de plaisirs rémunérées.

Phase test 

Des gigolos via le net, quoi ! C’est ce qui ressort de l’affaire évoquée au tribunal. Le prévenu Mamadou Conté a d’ailleurs rapidement reconnu les faits à lui reprochés. « Je confie avoir publié un texte et c’est la première fois que cela arrivait », a-t-il confessé. Après quoi, il a informé les juges que nouveau marié et père d’un enfant, il voulait juste voir comment ça se passe. « Aujourd’hui vous avez vu ce que cela m’a causé », retiendra le prévenu, confiant que c’est une dame qui a pris contact avec lui, alors qu’il allait rendre visite à un ami. Un rendez-vous dans un hôtel est pris. Mamadou Conté devait, après services lubriques, recevoir 10 000 frs. Poursuivant, il ajoute que c’est au moment de la rencontre que les policiers ont débarqué pour l’amener. Selon le substitut du procureur, Conté est un habitué des faits.

Sexe tarifé 

« C’est lui-même qui a posté sur sa page Facebook un message pour dire aux femmes désirant des rapports sexuels moyennant rémunération qu’il était disponible. Après avoir posté le message, une femme l’a appelé. Ils ont convenu de la somme de 10 000 frs et c’est au moment de passer à l’acte que la police est intervenue pour l’appréhender », a expliqué le maître des poursuites, selon qui, « le prévenu demandait de l’argent en échange de faveurs sexuels, ce qui justifie la prostitution. Il a reconnu avoir posté le message et étant donné que celui-ci est contre nos bonnes mœurs, je requiers qu’il soit déclaré coupable et condamné à deux ans de prison ferme ». Pour son dernier mot, le prévenu a supplié le juge et imploré son indulgence. « Je vous demande de m’aider parce que j’ai une femme et un enfant. Je reconnais avoir posté le message, mais ce que je peux vous demander, c’est de me pardonner, car c’est une erreur de ma part et je regrette énormément », a supplié Mamadou Conté. Après délibéré, le tribunal l’a condamné à trois mois de prison avec sursis.

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