Le vigile Malick Diop raconte les derniers instants de Bineta Camara, comment Pape Alioune Fall a été piégé par le téléphone de Bineta Camara, Les révélations de la police

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Le vigile Malick Diop raconte les derniers instants de Bineta Camara, comment Pape Alioune Fall a été piégé par le téléphone de Bineta Camara, Les révélations de la police

Il était présenté comme le suspect N°1, vigile de la maison, Malick Diop qui a été présenté devant le Procureur est libre de ses mouvements depuis l’arrestation et les aveux de Alioune Badara Fall le présumé meurtrier de Bineta Camara.

A sa sortie, le vigile Malick Diop alias Ako a parlé à la Rfm.

«Je suis très choqué par la mort de Bineta, elle faisait tout pour moi. Alioune Badara Fall a appelé Binta pour lui dire qu’il était devant la porte de la maison et c’est comme ça qu’il a pu pénétrer dans le domicile. Puisqu’il avait ses habitudes dans la maison. Il avait l’habitude de venir à la maison et les portes lui étaient grandement ouvertes.»

comment Pape Alioune Fall a été piégé par le téléphone de Bineta Camara
Les éléments enquêteurs sont déterminés à mettre la main sur le présumé meurtrier de Bineta Camara, du nom de cette jeune fille qui été tuée, dans la nuit du samedi au dimanche à Tambacounda.

En effet, un autre suspect, du nom de P.A. Fall a été interpellé après l’arrestation du vigile de la maison. Ce deuxième mis en cause qui a été arrêté, tenait, par devers lui, le téléphone portable de la victime. Selon les premiers éléments, il serait un voisin de la famille de la défunte Bineta Camara, et fréquentait régulièrement son domicile. Il aurait d’ailleurs été ailleurs dans la maison mortuaire. Selon nos sources, c’est par géolocalisation du téléphone de cette dernière qu’il a été retrouvé et mis aux arrêts.

Un peu plus tôt dans la journée, Emedia.sn révélait que l’autopsie de Bineta Camara semblait aller dans le sens d’une tentative de viol qui a mal tourné. Le médecin-légiste a, en effet, produit un rapport dans lequel on apprend que la victime, Bineta Camara, n’aurait pas perdu son hymen.

La jeune femme, âgée de 23 ans, retrouvée morte chez elle le samedi, 18 mai, dernier, au quartier Saré Guilé de Tambacounda, peu après la rupture du jeûne a toutefois reçu des coups de poings avant d’être étranglée.

Le présumé coupable du meurtre de la fille Bineta Camara est mis aux arrêts par la police de Tambacounda. Pape Alioune Fall a été cueilli au domicile de la défunte. Il serait un proche du directeur de l’Agence de développement local, père de la défunte. Pape Alioune Fall aurait même avoué son crime. Il est en garde en vue au commissariat de police pour la suite de l’enquête.

Selon les termes du certificat de genre de mort délivré à la famille, Bineta Camara n’a pas été violée ni poignardée par son bourreau. Son oncle, interrogé par la Tfm, a fait savoir que la victime s’est farouchement opposée à son agresseur qui lui a donné de violent coups de poings avant de l’étrangler. Elle a gardé intacte son hymen et les habits qu’elle portait », affirme son oncle qui a salué la bravoure de la victime.

Le vigile de la maison familiale, soupçonné en premier lieu du meurtre de Binta Camara a été libéré

Depuis le début de cette affaire, la police ne s’était pas exprimé sur l’affaire du meurtre de Bineta Camara. A travers son Bureau des relations publique (Brp), elle vient d’expliquer comment l’enquête a été menée et comment le présumé meurtrier a été arrêté.

L’affaire a démarré le samedi 18 mai 2019, vers 22 heures lorsque le Commissaire Baldé, chef du Commissariat Urbain de Tambacounda, a été informé d’un cas de meurtre commis dans un domicile sis au quartier Saré Guilèle de la commune de Tambacounda, relate la police.

Sur les lieux, les enquêteurs constatent dans une chambre, le corps sans vie de Binta Camara, née en 1996, qui vivait seule. « Il est ressorti des premières observations que la victime aurait été étranglée par un foulard, trouvé serré autour de son cou », indique le bureau des relations publiques de la police.

Les investigations menées sur la scène de crime et autour de l’environnement immédiat, dit-on, ont amené le Commissaire Baldé à conduire le gardien de la maison, au siège du commissariat où il a été gardé à vue. Une fois sur les lieux, à leur tour, les éléments de la Police Technique et Scientifique de Kaolack ont effectué des prélèvements sur la scène de crime et relevé tout indice susceptible de concourir à la manifestation de la vérité.

Poursuivant l’enquête, l’exploitation des résultats des réquisitions faites ont conduit les policiers chez le nommé Pape Alioune FALL, né en 1986 à Tambacounda, menuisier, domicilié au quartier Saré Guilèle. « Les égratignures trouvées sur sa poitrine et sur ses parties intimes ainsi que la découverte d’un caleçon tacheté de sang qui, selon les analyses de la Police Technique et Scientifique s’est révélé être celui de la victime, ont amené le sieur FALL à avouer son acte. Il reconnaît également avoir agi seul », indique la police.

La perquisition effectuée dans sa demeure a permis de découvrir le téléphone portable de la victime soigneusement dissimulé à l’intérieur du matelas qu’il a troué pour la circonstance.

Lors de son audition, le mis en cause a déclaré avoir attendu la sortie du gardien avant de s’introduire dans la demeure. Il a ajouté qu’après son crime,  il a escaladé le mur de la clôture, à l’aide d’une échelle trouvée sur place.

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