Les fréres de Hiba se constituent partie civile, les prévenus maintenus en prison

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Ils avaient pourtant menacé d’observer une grève de la faim pour réclamer leur jugement. Ils, ce son les membres de cette bande arrêtés dans l’affaire dite Hiba Thiam, morte suite à une << overdose >>lors d’une soirée privée, organisée en plein état d’urgence aux Almadies. Il s’agit de Dame Amar, Pape Diadia Tall, Fatoumata Jacqueline Rigal alias Poupette, Djibril Ndiogou Bassel dit Nekh, Alia Bakir et du policier Lamine Diédhiou.

Ils ont comparu hier mercredi devant la chambre correctionnelle de Dakar. Louty Bâ et Amadou Niane qui sont sous contrôle judiciaire ont aussi été présents. Aussi, Mamadou Mourtada Thiam, père de Hiba, en sa qualité de partie civile, était à la barre. Mais il devra encore s’impatienter.

L’affaire qui a été enrôlée hier à l’audience correctionnelle du tribunal de Dakar a été renvoyée au 13 janvier 2021. C’est le conseil de la partie civile, Me Seydou Diagne, qui a sollicité le renvoi pour la comparution des frères et soeurs de Hiba Thiam qui se sont constitués partie civile dans l’affaire, le 16 avril dernier. Mais, cette consituation est estimée infondéé par le pool d’avocats de la défense Mes Ciré Clédor Ly, Aboubacry Barro, Ousmane Diagne et autres, ces parties civiles annoncéées par Me Diagne n’ont pas été entendues lors de l’enquête.

Donc, leur absence ne doit pas motiver le renvoi de l’audience. Alors que le dossier est déjà en état pour être jugé. Il s’en est suivi des échanges un peu tendus entre les avocats. Le président qui les a rappelés à l’ordre, a tranché, renvoyant l’affaire au 13 janvier. Mais, ce n’est pas pour la convocation des proches de Hiba, mais pour plaidoirie.

La défense << quémande >> la liberté provisoire…

Ils sont bien dans leur rôle. Les avocats de la défense voulaient du coup libérer leurs clients. Les robes noires onfustigé la demande du procureur de la République dans la procédure. Pour eux, Dame Amar et Cie devaient bénéficier, depuis longtemps, d’une mise en liberté provisoire. Mes Barro et Demba Ciré Bathily qui défendent Lamine Diédhiou, ont soutenu que les prévenus sont régulièrement domiciliés et présentent toutes les garanties de présentation en justice. Leur plaidoirie sera appuyée par Me Ousmane Diagne qui estime que la bande de prévenus mérite bien la liberté. Me Ndeye Fatou Touré a révélé que sa cliente Jacqueline est mère de petites jumelles.

Me Clédor Ly est allé plus loin. << Ces enfants sont déjà punis. Nous vous demandons la misericorde de ne pas refuser la liberté provisoire >>, sollicite l’avocat. D’ailleurs, la cause a été entendue par le parquetier qui ne s’oppose pas à la demande des avocats. Mais, la décision revenant au juge, il a estimé que la menace de trouble à l’ordre publique n’est pas estompée. Il a ainsi rejeté la requête et confirmé la date du renvoi au 13 janvier prochain.

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