Malick Noël Seck, l’ex-responsable membre du Parti socialiste (PS), un parti auquel il a tourné le dos, veut écrire de nouvelles pages avec le parti Mom sa reew. À l’invite du maire Barthelémy Dias à retourner au bercail, la réponse est non. « Il n’est pas question de retourner au PS », tranche-t-il. La raison, il la donne dans un entretien à L’Observateur, ce jeudi.
« En 2012, le PS, avec 11 %, avait perdu la présidentielle, mais son secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng, a voulu nous faire croire qu’il fait partie de gagnants pour diluer sa défaite dans la victoire des libéraux. Ce qui est une honte pour un parti qui se dit socialiste, dont l’adversaire naturel est le libéralisme et le capitalisme à outrance », regrette-t-il dans les colonnes du journal.
Tanor cherche juste à faire partie du système
Aujourd’hui, poursuit Malick Noël Seck, on voit que ce même homme qui était contre le Sénat pour des questions de dépenses futiles est prêt à sacrifier le PS pour un poste au Haut conseil des collectivités territoriales, qui n’est qu’un sénat bis. Et ça, c’est dommage pour lui et pour l’héritage du PS. Je crois qu’Ousmane Tanor Dieng n’avait même pas envie d’être président de la République, il cherche juste à faire partie du système. La gestion du parti lui manquait, il ne cesse de déclarer que nous avons gagné, alors qu’il avait perdu. Je crois qu’il est en train de s’assurer une bonne retraite politique, au détriment du PS », critique Noël Seck.