Mansour Faye vs Sonko : Ce que risque le beau-frère du Président s’il ne publie pas sa preuve

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Nos ancêtres n’avaient pratiquement pas besoin de consigner quoi que ce soit sur les papiers, même quand ils savaient écrire. Tout se passait par le biais de la parole. Le respect de la parole était culturellement quelque chose de fondamentale dans les sociétés précoloniales africaines.

La parole engageait l’homme dans tous les domaines de la vie. La parole était l’égal de l’homme. Les ancêtres se faisaient absolument confiance. Quand il s’agit de vendre, d’acheter, de prêter ou d’emprunter quelque chose, tout se passait par la parole, car tout le monde avait un respect sourcilleux pour sa parole ET DONC POUR SA PERSONNE.

Il n’y avait pas de contrats ou de papiers signés. Et tout Homme qui ne respectait pas sa parole était considéré comme un “sous-homme”, alors qu’aujourd’hui, les choses ne se passent pratiquement plus de la même façon.

Qu’en dites-vous de cette confiance que nos ancêtres accordaient à la parole et que beaucoup de gens de nos jours ne la lui accordent plus ? Nous espérons que Monsieur Mansour Faye, ministre de la République qui, à lui seul gère cinq Directions, Six Programmes et d’autres structures étatiques, aussi importantes les unes que les autres, en guéguerre politique avec l’opposant Ousmane Sonko, CONNAÎT quand même cette règle sociale qui a gouverné le monde de nos ancêtres.

Lors d’une émission, télé, le beau-frère du président Macky Sall avait lancé une boutade qui n’avait pas plu à Ousmane Sonko qui répondra aussi tôt du berger à la bergère. Qu’avait-il dit ? « Ousmane Sonko est venu s’agenouiller devant moi pour que je lui trouve une audience avec Macky Sall« , avait donc dit Mansour Faye.

Après un démenti musclé « Mansour Faye est le plus grand menteur que le Sénégal ait jamais vu naître », le frère de la première Dame, se sentant injurié, fera face à la presse annonçant de détenir par-devers lui une preuve (un audio) qui prouve la tenue de cette rencontre et qu’il attendait juste une autorisation du leader de Pastef pour la rendre publique. Chose faite maintenant, car Ousmane Sonko lui en a autorisé. Le “Pirip” est donné.

Maintenant, la balle est, en réalité du camp de Mansour Faye qui, pour le respect de la parole donnée, pour le respect de sa personne et pour celui des Sénégalais, doit impérativement publier cet audio, car s’il ne fait pas, il risquerait sa crédibilité politique face à un opposant prêt à tout pour arriver au pouvoir.

Ne pas publier cet “audio-preuve ”, c’est plonger dans un océan de contre-valeurs, baigner dans un fleuve de discrédit, et marcher dans un désert d’avilissement SOCIAL, de dévalorisation de la PAROLE donnée en PUBLIQUE.

Il doit donc penser à ses enfants qui l’ont écouté, à son épouse qui croit en lui, à ses amis et à toutes ses personnes qui sont derrière lui politiquement voire socialement en termes de collaboration et de compagnonnage, mais Mansour Faye, se doit de penser au président Macky Sall et à sa sœur la première Dame. Par défaut le respect de la parole, une valeur fondamentale dans les sociétés africaines !

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