Que de regrets pour Papa Demba Aw alias Niagass. Le rappeur, à l’origine des insultes contre Marième Faye et son frère, Mansour, bat sa coulpe dans les colonnes de « L’Observateur ».
« Cela a été une grosse erreur dans ma carrière, mais je l’assume ». On n’en attendait pas moins de lui. Car il est conscient de sa bourde qui date de 08 mois maintenant. C’était au cours d’un concert auquel il avait participé lors du Festival Rapandar.
« J’ai joué durant 25 minutes et j’ai tenu un discours de 2 minutes. Celui, qui a fait la publication, a choisi la partie qui l’arrangeait pour me nuire et me mettre en mal avec les populations et nos autorités. Ceux-là voulaient m’utiliser comme cadeau de fin d’année pour faire le buzz. C’était un appel qu’il lançait à son public, dit-il. « Artistiquement, je sais que la forme est vulgaire, mais le fond était noble. Je voulais juste demander à la Première dame, saint-louisienne, d’aider les jeunes à travailler pour le bien de la ville. Au maire, je lui demandais de faire plus que son prédécesseur », argue t-il.
Mais Niagass reconnait avoir dérapé. « Un moment sur scène, il nous arrive de perdre le contrôle. En plus, il y a le public et rapidement, on peut être propulsé dans une autre direction », confie le rappeur, avouant devoir sa « liberté » au chef de l’Etat.
« Je devais être au gnouf en ce moment. Si je n’ai pas fini en prison, c’est grâce au président de la République qui m’a sauvé de cette situation. Il a demandé aux personnes concernées de me pardonner. Je l’en remercie. Lui, a compris ma dimension artistique. C’est par le biais d’un proche du maire que j’ai su que le chef de l’Etat est intervenu en ma faveur », raconte Niagass qui limite maintenant ses déplacements.
« J’ai même honte de sortir et de regarder les gens. Car, ils ne vont jamais comprendre », a-t-il indiqué, déplorant le fait d’avoir blessé toute une famille.
« C’est dur d’insulter des gens sans savoir pourquoi, je voulais utiliser un ton comique », explique le rappeur qui rétorque à ceux qui soutiennent qu’il n’était pas lucide au moment des faits.
« Cela n’a rien à voir avec le fait de lever le coude ou non. Il y a des gens, qui ne prennent rien, et qui ne sont pas lucides. Tout comme, il y a des boivent et qui sont lucides », déclare t-il.
L’obs