Aïda Ndiongue est-elle prise en otage ou subit-elle une sorte de représailles ? Tout porte à le croire au vu de l’attitude étonnante de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). En effet, six jours après avoir ordonné, ce qui constitue la 10ième prorogation, la Commission d’instruction a ordonné aujourd’hui la 11ième prorogation de l’instruction.
A croire que la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) ne veut vraiment pas en finir avec Aïda Ndiongue. En effet, hier, la Commission d’instruction près la Crei a rendu une autre ordonnance de…prorogation de l’instruction qui s’ajoute à la 10ième prorogation ordonnée la semaine dernière. Cette fois, pour 6 mois.
Il y a pourtant six jours, le 25 Octobre dernier, précisément, l’équipe du juge Cheikh Ahmed Tidiane Bèye avait rendu une ordonnance de prorogation de l’instruction dans le dossier de la responsable libérale au motif d’une prorogation de la mission de l’expert, pour 2 mois. Suffisant pour faire sortir Aïda Ndiongue de ses gonds.
La sœur à Bakhao Ndiongue était convaincue qu’il s’agissait d’une «torture morale, inhumaine» de la part de l’Etat pour l’asphyxier, dès lors que jusqu’à présent tous ces comptes sont bloqués. S’agit-il, maintenant d’une sorte de représailles pour ces propos tenus ? Est-on simplement en train de la narguer ? Ou s’agit-il, malgré tout, d’une simple décision qui repose sur des motifs matériels bien fondés sans aucune volonté de nuisance vis-à-vis d’Aïda Ndiongue ? Cette dernière hypothèse est difficile à croire.
Pour ce proche de Aïda Ndiongue, il ne s’agit rien d’autre que d’une «prise d’otage» qui a des soubassements purement politique. Au total, Aïda Ndiongue devra encore attendre 8 mois pour être édifiée.
Alassane DRAME (jotay.net)