Par la magie du clic, Mor Niass alias « Mollah Morgun» est sorti de l’anonymat depuis que l’audio compromettant, un échange entre Mamour Diallo et Adji Sarr a atterri sur la toile. Connu sous le sobriquet Mollah, il est devenu incontournable dans les
réseaux sociaux. L’ancien rappeur brille par ses révélations sur l’affaire dite Sweet beauty et certaines pontes de la République.
Il défend aujourd’hui bec et ongles le leader de Pastef, Ousmane Sonko accusé par une jeune masseuse du non d’Adji Sarr, pour viols et menace de mort en février 2021. Établi hors du pays , Mor Niasse alias Mollah a secoué le Sénégal en l’espace d’une semaine grâce à ces révélations explosives en vers les responsables politiques de l’APR. Mais, derrière, son rôle d’activiste, se cache un homme aux multiples facettes.
Mollah est talibé à l’image d’un Baye Fall ensuite, il était rappeur avec un talent bien connu par le public. Enfin, il est activiste de sa trempe. « Il vivait comme un talibé
L’homme est décrit par ses proches comme une personne humble, modeste, effacée et courtoise.
« Mollah est aussi un homme timide » confie un autre ami. Mais, précise t-il, derrière cette timidité apparente se cache un homme d’une grande envergure et heureux. Dans les années 2000 , Mor Naiss vivait à Tambacounda au quartier Gounass . Il a été élevé par la famille de Youssoupha Niasse , ancien grand commerçant à Tamba . Dans la capitale orientale, le fervent défenseur de Sonko était connu par tous. Il faisait le rap wolof. Sur scène , il est connu sur le nom de « Mc Kemba wi ».
« Je fréquentais Mor Niasse à l’époque chez lui à Gounass et, franchement parler, c’était un gars très bizarre de par son accoutrement et sa démarche, il passait toujours inaperçu, ne parlait pas beaucoup. En-dehors de la scène, c’est un loup solitaire, marchait toujours seul. Même chez lui, je n’ai jamais trouvé quelqu’un, il était toujours seul» témoigne une connaissance de l’activiste.
Regard fuyant, sourire avec fois aux lèvres. Mollah a quitté Tambacounda vers 2002 pour venir habiter avec son oncle à Fann résidence.
«Mor Niasse à l’époque à Tamba, appartenait au groupe New brains, c’est en quelque sorte un clan, squad ou gang, groupe de plusieurs rappeurs hard Core underground, ils étaient toujours encagoulés sur scène» rembobine une source sous le couvert de l’anonymat.
Pourtant, Mollah avait un style d’écriture raffiné, toujours armé de son bout de papier sur lequel il prenait des notes. Un vrai rappeur qui d’ailleurs dirige son cartel.
Aujourd’hui, force est de constater que Mollah est très distingué dans l’affaire Sweet Beauty pour l’éclatement de la vérité. À travers ses diatribes sur la toile, l’ancien rappeur gagne une aura. Ce fervent défenseur du maire de Ziguinchor continue son bon homme de chemin pour que la vérité jaillisse dans ce dossier . Néanmoins , il a menacé aussi de détenir des audios compromettants contre l’accusatrice de son leader, Adji Sarr .