PROSTITUTION EN LIGNE : Le Camerounais vendait des prostituées sénégalaises sur internet

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Au Sénégal on a connu la cybercriminalité, les systèmes de piratage et vols en ligne avec les « brouetteurs » mais de la prostitution sur internet, cela relève de la nouveauté au pays de la Téranga. Au tribunal des flagrants délits de Dakar, un ressortissant camerounais, son complice ainsi que 4 Sénégalaises ont fait face aux juges pour avoir mis en place une agence de… prostitution en ligne.

Décidément on voit du tout sur la toile. Un ressortissant camerounais répondant au nom de S. Monique a recruté une bande de quatre filles -toutes Sénégalaises- qu’il offrait en ligne à des hommes désireux de satisfaire leur libido en échange d’une somme d’argent. Un nouveau business qu’il convient d’appeler de l’E-prostitution.

En effet, Monique, en compagnie de son compatriote et complice A. Roberto a mis en place un site web proposant des prostituées aux visiteurs. C’est dans ces circonstance qu’un appartement a été loué au niveau de Nord Foire par les Camerounais pour servir de lieu de « passe ». Ainsi les clients défilent toute la nuit, parfois la journée, pour satisfaire leur libido chez des jeunes filles dont la plus âgée a à peine 25 ans. Pour chaque « passe », raconte le principale prévenue aux juges, « la fille qui a assuré empoche 40.000 francs Cfa alors que mon ami et moi prenaient les 10.000 F. Cela nous permettait de payer l’appartement et gérer quelques besoins ».

C’est suite à des échos parvenus aux policiers de la Division des investigations criminelles que la bande de « vendeurs de sexe en ligne » a été interpellée. En effet mis au courant que de telles choses se faisaient en ligne, les flics ont investi le site web en question, se faisant passer pour des clients. Ainsi ils réussissent à avoir l’adresse de l’appartement où se jouaient les obscènes scènes à Nord Foire. Après avoir mis la main sur Monique et Roberto, les deux étrangers balancent les noms et adresses des filles avec qui ils travaillent.

Les quatre filles, Safiétou Fall, Dior Ndiaye, Rose Ndella Tine et Marie Rose Seck, qui se sont présentées à la barre du tribunal des flagrants délits n’ont pas cherché à inventer des histoires. Elles ont toutes reconnu sans pudeur aucune, être des prostituées.

Après délibéré, les deux Camerounais ont été condamnés à deux mois de prison ferme et à payer une amende de 250.000 francs, alors que les quatre filles ont pris trois mois assorti de sursis chacune.

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