Russie 2018: Que les dollars de la Coupe du monde retournent au football sénégalais…

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Dans la double confrontation avec l’Afrique du Sud, le Sénégal gagne la première manche et se qualifie d’office à la Coupe du monde, Russie 2018. Trois éditions après…Mais déjà, l’argent coule à flot…Et pour cause!….

Nous n’avons pas encore fini de savourer cette qualification historique  voilà que les 7 milliards, synonyme de prime de qualification, polluent le débat dans les grand-places.  Où spécialistes et néophytes, à qui mieux mieux,  veulent en tirer le maximum d’avantages…Et éviter dans la foulée les erreurs commises en 2002…Durant laquelle époque les retombées de la qualification et autres primes octroyées en quarts sont passées par perte et profits.

Et Le ministre des Sport, Matar Bâ, de monter au créneau pour parer au plus pressé et promettre la transparence sur la gestion de cet argent:

«On parle de retombées. Mais j’ai toujours dit que même si c’est un franc, tous les Sénégalais sauront là où on a orienté cet argent. Parce que nous avons une fédération assez responsable. Nous avons un Etat qui travaille en toute intelligence avec la fédération. Donc, les erreurs du passé, les erreurs des autres nations peuvent servir de leçon mais nous sommes assez outillés pour atteindre notre objectif, parce que ce n’est pas deux objectif, c’est un seul objectif pour la fédération et l’Etat du Sénégal».

Qu’à cela ne tienne, l’opinion continuera elle de s’interroger sur  l’orientation de cette manne financière.

Comment capitaliser cette qualification? Comment faire pour que la jeunesse puisse aller de l’avant? Que l’argent de la Coupe du monde retourne au football… Ne commettons pas les mêmes erreurs. Investir davantage sur la jeunesse sénégalaise, préparer la relève…constituent autant de complaintes, d’interrogations légitimes.

Tirer les enseignements du passé semble être l’unique réponse de ce questionnement. Afin d’investir sur le développement du sport: formation à la base, construction d’infrastructures sportives…En dernière instance, l’essentiel est que ces dividendes passent pour les intérêts du football.

Cependant, une coopération entre la Fédération et l’Etat s’impose à ce niveau. Même si la Fifa ne reconnait pas les Etats. Même si le football en Afrique est financé par les Etats. Sans les Etats, point de football en Afrique pour paraphraser le doyen journaliste chroniqueur, Abdoulaye Diaw.

Et si la Fifa accepte l’implication des Etats dans les dividendes d’une qualification à la Coupe du monde…?

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