Le bras de fer qui oppose Maréma à Sènégal Ethic n’est pas près de connaître son épilogue. Après les accusations l’artiste-chanteuse, la structure a décidé de lui porter la réplique en apportant sa version.
Suite aux différentes informations parues dans la presse, Sènégal Ethic se réserve un droit de réponse dans l’affaire l’opposant à l’artiste Maréma, afin d’apporter son point de vue sur cette affaire.
Pour rappel, l’artiste Marema a eu à bénéficier de l’expertise et du réseau de Sènégal Ethic, durant 2 ans, à la suite d’une signature d’un contrat de management et gestion de carrière en bonne et due forme.
Sènégal Ethic n’a lésiné sur aucun moyen et stratégie pour développer sa carrière, révélant ainsi son talent au grand public.
Malheureusement à la suite de l’obtention du Prix découvertes RFI dont le mérite revient certes au talent de l’artiste, de la presse, et de ses fans, l’artiste Maréma a refusé abusivement que Sènégal Ethic (malgré tout le travail abattu dans l’ombre) perçoive sa commission sur les prestations données au Sénégal, celles de la tournée africaine, et la récompense financière alliée à la distinction décernée…
Tout de même pour préserver les bonnes relations entretenues jusque là, Sènégal Ethic a tenté de faire entendre raison à l’artiste Maréma, en vain, l’invitant à respecter les clauses du contrat.
Lasse, après évaluation du préjudice d’au moins 12.000€ soit 7.871.484 Fcfa, Sènégal Ethic s’est réservé le droit de retenir le cachet de sa tournée européenne managée par ses équipes, tout en prenant le soin de s’acquitter des rémunérations des musiciens.
A ce propos, l’avocat de Sènégal Ethic, Jean-Christophe Lardinois, a précisé : La rétention du cachet de Marema est une application particulière de l’exception d’inexécution qui constitue un principe général de droit selon lequel chacune des parties a un contrat synallagmatique peut suspendre l’exécution de son obligation et retenir ses propres prestations aussi longtemps que son cocontractant reste en défaut d’effectuer les siennes, sans qu’aucune autorisation judiciaire ne soit requise.
Afin de vider cette affaire, un jugement condamnant l’artiste Maréma à payer 28.490,93€ soit 18.688.824 Fcfa pour dommages et intérêts à Sènégal Ethic, a été prononcé suite à une procédure judiciaire lancée en Belgique conformément au contrat.
En ce qui concerne, celle requise par Maréma au Sénégal, Sènégal Ethic reste sereine quant à l’issue du jugement.
Palbanews