Mais l’argentier de l’Etat faisait depuis la sourde oreille. Mais c’était sans compter avec les travailleurs de l’administration fiscale, qui ont décidé depuis le début de cette année de lever un peu le pied sur l’accélérateur du recouvrement des impôts. Leur geste a engendré des pertes de recettes de près de 25 milliards de nos francs pour le 1er trimestre 2017.
Or l’Etat est tenu d’organiser des élections législatives fin juin prochain, que compte gagner le camp du Président Sall pour lui éviter la cohabitation. Ainsi Amadou Bâ, qui a été obligé de s’engager en politique derrière lui, en est maintenant réduit à faire les yeux doux au Syndicat qui regroupe les agents des Impôts, puisque contraint à présent de revenir sur son « partage de Boukki ». Il est certain que son revirement sera incessamment acté, pour ne pas subir plus de pertes de recettes à l’issue du trimestre en cours.