Affaire d’adultère : il envoûte la femme mariée, couche avec elle et menace de divulguer ses vidéos…

0
160

Une rocambolesque affaire d’adultère a été évoquée hier au tribunal de Dakar. M. N. Ndiaye, qui a connu B. Mbaye par l’entremise d’une voisine, a abusé de la confiance de cette dernière et n’a trouvé mieux que de la faire chanter.

Alors qu’elle était en instance de divorce, Mbaye propose de l’aider à recoller les morceaux avec son mari et la conduit chez un marabout, établi au Lac Rose.
Après une séance de voyance, celui-ci réclame 30.000 francs à M. N. Ndiaye pour l’achat de deux poulets qu’il devait sacrifier. Un montant que B. Mbaye avait déboursé séance tenante pour faire bonne impression. Quelques jours plus tard, il remet à la dame de l’eau bénite et lui fait croire qu’il a été commissionné par le charlatan. De fil en aiguille, B. Mbaye noue une relation amoureuse avec sa victime et entretient avec elle plusieurs rapports sexuels.

Mieux, il lui soutire 200 000 francs et des boucles d’oreilles en or. Mais, leur liaison n’a duré que le temps d’une rose. Courant février dernier, M. N. Ndiaye se réconcilie avec son époux qui vient à Dakar par quinzaine.

Harcelée par son ex qui la faisait chanter avec deux photos obscènes, elle saisit Dame justice pour charlatanisme, collecte et détention d’images contraires aux bonnes mœurs en vue de leur distribution.

Domicilié à Rufisque, marié et père de plusieurs enfants, le prévenu conteste les faits avec véhémence, arguant qu’il a pris les images avec le consentement de la plaignante.

La représentante du parquet a relevé que le prévenu a détenu les images obscènes de sa victime pour avoir des faveurs sexuelles. Elle a requis six mois d’emprisonnement ferme. Me Tafsir Abdoul Thioye a plaidé la relaxe du prévenu qui sera édifié sur son sort le 5 avril prochain.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.