Interpellé sur une éventuelle répercussion de la baisse du prix du baril de pétrole sur le marché international, avoisinant les 33 dollars, le baril, Amadou Hott, le ministre de l’Économie, du Plan, et de la Coopération, écarte toute baisse du prix de certains produits pétroliers tels que l’essence.
« Il est vrai qu’il y a un petit gain que l’État obtient mais n’oubliez pas également qu’il y a une perte parce qu’avec la baisse des prix du pétrole, il y a également des pertes de recettes », explique-t-il.
La principale raison, selon le ministre, « c’est qu’il y a une fiscalité sur le pétrole, et s’il y a une baisse de ce prix, il y a une baisse des recettes de l’État. Donc, il faut faire attention. Parce que net, l’État, certainement, est affecté en termes de recettes sachant que ses besoins sont en train d’augmenter. »
C’est pourquoi, tranche-t-il, « une baisse des produits finis n’est pas du tout à l’ordre du jour, actuellement, et même dans un avenir proche, dans le moyen terme, ce ne sera pas à l’ordre du jour. A cause bien sûr des besoins importants que l’État doit aussi financer ».