Ses propros« crus » dans le titre « Malaw », Babacar Samb alias Baye Babou en parle dans « L’As » où le jeune gambien se défend.
« Je n’ai pas utilisé de propos indécents. Je n’ai pas employé de gros mots non plus. Peut-être que le wolof des gambiens diffère de celui du Sénégal et il est un peu dur. Mais, si on traduit cette chanson, on se rend compte que je n’ai pas employé de gros mots », répond le chanteur à une question dans ce sens.
« Dans cette chanson, je n’ai fait que décrire la nouvelle danse ‘fakhass’ que j’ai inventé », fait-il savoir.
« C’est une danse comme ‘thiakhagoune’ ou ‘na gooré’. Dans les paroles, j’explique comment une fille danse sur la scène, la manière avec laquelle elle fait cligner les yeux pour être sexy et attirante », assure Baye Babou. « Lorsque je dis fakhass bouko fetiaa di seugua, c’est pour demander aux filles de ne pas avoir honte en dansant. Car, contrairement aux filles sénégalaises, les filles gambiennes sont timides. ‘Moom dafa toy, fompaa na, fompu moné dou woww’ signifie simplement que la fille est excessivement belle, que rien ne peut faire disparaitre sa beauté. C’est concept de ‘fakhass’. Maintenant, tout le monde est libre d’interpréter. Mais, je sais que j’ai écrit cette chanson pour ne pas pervertit qui que ce soit », explique t-il
Baye Babou en profite démentir, par ailleurs, l’allégation selon laquelle il serait déclaré persona non grata par le Président gambien, Yaya Jammeh, à cause de cette chanson.
« Non, ce n’est pas vrai car le Président Yaya Jammeh ne sait même pas que je suis au Sénégal. C’est juste des rumeurs. Le Président Jammeh aime les gens qui travaillent et moi, je fais partie de ceux-là. Donc, s’il ne m’encourage pas, je ne pense pas qu’il m’interdirait de rentrer au pays. D’ailleurs, nous nous connaissons et nous vouons une affection mutuelle. Il aime bien la musique que je fais », ajoute t-il.