La récente caricature du journal Jeune Afrique dans laquelle figure, de façon inopportune, une image de Cheikh A. Bamba, constitue à n’en pas douter une offense, non seulement à toute la communauté mouride, mais à toute la nation sénégalaise et à tous les musulmans se souciant de la préservation des symboles sacrés de leur religion (voir ici l’articlehttp://www.jeuneafrique.com/…/senegal-affaire-waly-seck-jeu…).
Ainsi, après les caricatures infamantes du journal Charlie Hebdo sur le Prophète Muhammad (PSL), ayant suscité les fâcheuses et durables répercussions que l’on sait, le journal de Ben Yahmed s’engage, l’on ne comprend trop pourquoi, dans la provocation gratuite de millions d’adeptes dont les conséquences, mal gérées, ne sauraient être prévisibles. Ainsi, à la suite de son saint Maître (PSL), dont il s’est évertué, toute son existence, à assurer le Service (Khidma), le Serviteur du Prophète (Khâdimou Rassoûl), se retrouve aujourd’hui dans la même situation. Pour quelqu’un qui a réclamé avoir tout hérité de Seydinâ Muhammad, une offense similaire à celle faite au Prophète de l’Islam aurait bien pu être prévisible et « faveur divine » ne saurait être plus grande…
Mais qu’est-ce qui peut bien expliquer cette stupide bravade, perpétrée par la main du dessinateur mercenaire franco-burkinabé Damien Glez ? Est-ce par simple « maladresse », dû à une incompréhension sur l’importance symbolique et spirituelle de Serigne Touba pour des millions de sénégalais et de musulmans à travers le monde ? Est-ce dû à cette même bêtise qui poussa les dessinateurs idiots de Charlie Hebdo à provoquer impunément et à offenser narquoisement les convictions religieuses de centaines de millions d’humains, au nom d’une « liberté d’expression » sélective et de mauvaise foi ? Est-ce une tentative de déstabilisation de notre pays, en tentant de susciter des réactions violentes et incontrôlées de ses comm unautés religieuses les plus représentatives (dans le contexte exacerbé de « menaces terroristes » supposées contre notre pays)? Ou est-ce plutôt un message subliminal des lobbies gays envers la communauté musulmane du Sénégal dont les récentes positions tranchées et hostiles contre l’homosexualité ont semblé outrer ces activistes et dérouter leurs plans de promotion de cette déviance dans notre cher pays ?
Nous penchons, pour notre part, pour cette seconde hypothèse.
Que faire maintenant face à cette « attaque en règle » de Jeune Afrique, qui n’est rien de moins qu’une sorte de « déclaration de guerre » envers notre foi ?
Plusieurs mesures doivent d’ores et déjà être envisagées :
– La condamnation sans équivoque et unanime des communautés mourides et religieuses du Sénégal envers cet acte odieux qui constitue une insulte à une figure emblématique et incontestée de notre nation,
– La réprobation officielle de l’Etat du Sénégal contre cette offense intolérable et injustifiable à nos valeurs ; ces valeurs de respect mutuel promues par des grandes figures comme Cheikh A. Bamba, qui ont jusqu’ici garanti la stabilité et la coexistence pacifique des différentes composantes de notre nation et sur lesquelles celle-ci compte pour être préservée des extrémismes qui rongent actuellement d’autres peuples,
– L’interdiction officielle et immédiate de la diffusion du journal Jeune Afrique au Sénégal
– L’exigence d’excuses publiques et officielles de la part de cet organe envers notre pays et envers les mourides, sous peine d’autres réactions plus consistantes et plus fermes, dans les jours et mois à venir.
Que Jeune Afrique et ses obscurs commanditaires se le tiennent donc pour dit : l’injure ne passera pas.