Créée en juillet 1989, l’Agence d’exécution des travaux d’Intérêt public contre le sous-emploi (Agetip) fait encore parler d’elle. Selon nos sources, il s’y passe des choses aux antipodes de l’orthodoxie. Il est reproché au Directeur général El Hadji Malick Gaye, un ex-thuriféraire de Karim Wade pendant l’apogée de la Génération du Concret, de distribuer à tout-va des contrats à durée indéterminée (cdi) à sa clientèle politique et à certains protégés du régime.
Reconverti au « Mackysme » sur le tard, le maire de la commune de Niandane, une bourgade de 2000 âmes dans le Podor, s’est, en effet, révèle encore notre source, attaché les services, d’une vingtaine de recrues, grassement payées à ne rien faire, au moment où beaucoup d’autres jeunes, présents à l’Agetip bien avant sa nomination, sont toujours dans la précarité et d’autres sénégalais bien méritant.
Les agents auraient aussi perdu tous leurs avantages depuis qu’il est en poste et ceux qui lui disent la vérité sont simplement poussés à la sortie. Plus d’une trentaine de départs sont déjà enregistrés et d’autres s’annoncent. Il s’y ajoute que d’autres cafards, et pas des moindres, sont enfouis dans les placards de cette structure où l’argent, à cause des marchés juteux sur fond d’appels d’offres tronqués, coule à flots. Et, c’est pour dire le moins.
Au sujet de la situation des retraités de sa boîte, M. El Hadji Malick Gaye aurait versé les sommes dans un compte (CP Sénégalaise) qu’il contrôle à sa guise.
PISA de Tivaouane et Kolda, attribués à l’entreprise SARSARA CONSTRUCTION d’un montant de 112 millions chacun, ont été décaissés jusqu’à plus de 80% alors que l’exécution technique ne dépasse pas les 40%
Nous y reviendrons avec les documents à l’appui