Le président de la République sonne la modernisation du secteur de lâeau et de le lâassainissement. Pour matérialiser son vÅu, lâEtat du Sénégal, en partenariat avec le Japon, a obtenu un prêt concessionnel de 137 milliards FCFA afin dâabreuver la population de Dakar en eau potable. La durée des travaux de lâusine de dessalement dâeau de mer est de 30 mois.
Le président de la République, Macky Sall qui présidait, hier mardi, la cérémonie de lancement des travaux de lâusine de dessalement dâeau de mer des mamelles, de rappeler que les conditions de ce prêt sont très douces. Accompagné de son hôte, lâambassadeur du Japon au Sénégal, Osamu Izawa, a tenu à magnifier la capacité de production de cette usine qui, informe t-il, peut atteindre jusquâà 100 000 m3/jour
«Câest le lieu pour nous de renouveler les réseaux de distributions de Dakar qui sont vieilles de plus de cinquante ans. 11 km de réseaux de distributions des réservoirs des Mamelles à lâéchangeur de lâémergence sur la Patte dâoie seront réhabilités, avec un système complet de gestion pour une stabilité du réseau dâeau potable ainsi que le suivi permanent des indicateurs de performances», a fait savoir le chef de lâEtat.
Le projet se veut de renouveler 35 000 branchements sur le réseau réhabilité, mais également les 316 km du réseau de distribution de Dakar. Par conséquent, ce renouvellement va réduire les énormes pertes en eau. Pour le président de la Ré publique, ces ouvrages vont impacter positivement le quotidien des Dakarois regroupés dans 16 communes.
«Plus de 1 000 000 de personnes seront touchées par ce projet» rassure Macky Sall. Le projet dessalement, avec ses infracteurs connexes, est une solution de technologique moderne et constitue une réponse durable du besoin en eau. Lequel ne cesse dâaccroître dans la capitale qui concentre 70% de lâactivité économique nationale et 51% de la population urbaine nationale. Le chef de lâEtat de soutenir que cette usine est dâune importance capitale, puisque Dakar connaît un boom démographique couplé dâun accroissement du secteur immobilier sans oublier le développement fulgurant des activités économiques qui entraînent une surexploitation des ressources hydrauliques locales accélérant ainsi la remontée de la salinité dans la presquâîle du Cap-Vert.
Concernant lâimpact environnemental du projet, les études scientifiques ont prouvé, selon le chef de lâEtat, que lâécologie marine sera préservée. «LâEtat a pris toutes les dispositions nécessaires et la maîtrise optimale des impacts environnementaux et sociaux de ce projet dans lâesprit des objectifs du développement durable», a fait savoir Macky Sall. La bonne conduite de ces études a été sanctionnée par lâattestation et le certificat de conformité environnemental délivré depuis 2017.