«Depuis quand vous êtes passés à 28 dans la salle», a demandé Emmanuel Macron à une élève du CEM Hann qui lui a répondu que «cela a été fait depuis quelques trois jours». Cette réponse qui a fait coulé beaucoup de salive, surtout à travers les commentaires sur la toile. Sur son compte Twitter et sur Facebook, Mamadou Thiam, de la cellule de communication de la présidence donné son avis.
Sur son compte Facebook, l’ancien chroniqueur de «week-end magazine» aujourd’hui membre de la cellule de communication de la présidence a répliqué: «Une information est toujours reliée à un contexte. Ignorer le contexte revient souvent à biaiser l’information en se privant d’un plan essentiel pour sa bonne compréhension.
Ainsi, depuis quelques heures, des citoyens s’interrogent légitimement. En effet, à la
question du Président Macron demandant depuis quand ils sont passés à 28 dans la salle de classe, une élève répond: «depuis trois jours.» Ce qui est vrai. Car comme nous le savons tous, les salles de classe dans les zones à fortes demande peuvent accueillir jusqu’à 50 élèves ou plus. Cependant, la classe visitée n’est pas une classe conventionnelle. En effet, la convention de signature de contrats devait se tenir dans une salle de classe avec la présence d’élèves.
Il a alors été constaté que l’espace réduit ne permettait pas de recevoir les deux délégations ainsi que la presse dans une salle de classe comble. Dès lors, une réduction du nombre d’élèves présents dans cette classe symbolique a été décidée. Non pas pour quelque visée manipulatrice, encore moins pour cacher la réalité. Seulement et simplement pour que le cadre et l’espace puissent à la fois accueillir élèves, enseignants, délégations et organes de presse.
Les trois jours recoupent les journées de répétition, de préparation avec notamment les visites de repérage et d’évaluation qui précèdent. Voilà la vérité dont un bout est sorti de la bouche d’un enfant», a estimé le membre de la communication de la présidence.